À partir du 02/05/2025
Didier Fleurdépine est un passionné : il dispose de 400 bois de cervidés. Il expose des bois de diverses espèces à des âges différents. Car les bois tombent et repoussent chaque année pour atteindre leur plein développement durant la période de rut.
Didier Fleurdépine aime les cervidés et fait connaître cette passion en montrant des bois de diverses espèces à des âges différents, parfois du même chevreuil à chaque saison. Car les bois tombent et repoussent chaque année pour atteindre leur plein développement durant la période de rut.
"Je dispose de 200 bois de cerfs et autant de chevreuils. Ce sont tous des bois abandonnés par ces animaux dans la nature. Je ne les chasse pas", raconte-t-il.
Notre rapport à l'animal sauvage
On lit cependant au passage la cruauté, volontaire ou non, née de l'action de l'homme, comme cet animal retrouvé mort enturbanné des barbelés d'une clôture abandonnée. Ou cet autre, dépouille à la mâchoire fracassée, langue arrachée, sous l'effet d'une balle. On devine leur lente agonie. Et cela interroge incidemment notre rapport à l'animal en général, sauvage en particulier.
Les photos de faune et de flore de Virginie Bourdier accompagnent avec pertinence cet accrochage naturaliste, dialoguant idéalement avec la présentation des bois de cervidés.